Qu’est-ce qui change pour la durée de travail des travailleurs à temps partiel ?
Le gouvernement veut mettre fin à l’obligation selon laquelle le temps de travail hebdomadaire doit représenter au minimum un tiers du temps plein. Cela signifie que des contrats à temps partiel plus courts seront possibles. L’interdiction des prestations de travail de moins de trois heures est pour l’instant maintenue.
Concrètement, un employeur pourrait ainsi proposer un contrat de seulement trois heures par semaine. Comment est-il possible de garantir un revenu décent dans ces conditions ?
Comme pour toutes ses autres réformes du marché du travail, le gouvernement présente cette mesure comme positive pour les travailleurs. En réalité, cela ouvre la porte à des contrats plus précaires, à une flexibilité accrue, et illustre une évolution vers des emplois dits « hamburger jobs » ou même des contrats zéro heure. La précarité devient progressivement la norme pour ceux qui travaillent à temps partiel.
Quelles sont les dispositions du gouvernement De Wever-Bouchez en matière de travail de nuit ?
Pour De Wever et Bouchez, le travail de nuit ne commencerait plus à 20 heures comme actuellement, mais à minuit. Cela concerne notamment les secteurs de la distribution, du commerce en ligne, etc. Cela entraînera une perte de revenu pour les heures travaillées entre 20 heures et minuit.
Par ailleurs, l’interdiction générale du travail de nuit est levée, ce qui ouvre la porte à encore plus de travail de nuit dans encore plus de secteurs. Pourtant, nous savons que le travail de nuit prolongé a un impact négatif sur la santé des travailleurs. Il est donc essentiel de le rémunérer correctement et de l’encadrer strictement via le dialogue social entre syndicats et employeurs.
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