Jours de congé en moins, avantages fiscaux diminués, davantage de difficulté pour faire une interruption de carrière… la conciliation vie privée/vie professionnelle va être de plus en plus compliquée pour les mères.
Au niveau de mon emploi ?
Combinaison possible du congé de maternité avec du bénévolat, ce qui implique le risque que ce congé, un repos obligatoire pour protéger la santé et la mère et de son (futur) enfant, sera encore plus affaibli.
Limitation du nombre d’indemnités de protection en cas de licenciement. Risque de rendre le licenciement moins coûteux en cas de grossesse par exemple.
Suppression du jour de fermeture obligatoire prévu par la loi. De ce fait, la pression au travail continuera à augmenter alors que les femmes sont déjà, actuellement, surreprésentées dans les malades de longue durée (54,7%).
Détricotage de l’interruption de carrière dans le secteur public : 68,5% des bénéficiaires sont des femmes.
Au niveau fiscal ?
Quotité exemptée identique pour chaque enfant à charge : cela pourrait constituer une perte de revenu plus importante pour les familles nombreuses.
Quotient conjugal : la décision finale serait de la diviser par deux pour les actifs. Selon le SPF finance, ça concernerait 513.730 déclarations communes. Réduire de moitié, c’est +/- 1240 euros par an et 100 euros par mois.
Réduction d’impôt pour frais de garde ne pourrait être accordé qu’aux actifs, ce qui rendra la présence sur le marché du travail plus compliqué (perte de place d’accueil).
Le gouvernement prévoit de réduire de 80 à 50% la déductibilité des pensions alimentaires. Ce mécanisme constituait un avantage fiscal très important et incitait le débiteur à payer les pensions alimentaires.
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